TOUR SAINT-JEAN OU SAINT-GENGOULPH

Site et monument historique

LANGRES

TOUR SAINT-JEAN OU SAINT-GENGOULPH

Site et monument historique

LANGRES

  • , © Jean-François Feutriez
  • , © Gérard Féron
  • , © Collection particulière
  • , © Jean-François Feutriez
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  • , © Sonia Rousseaux
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Construite sur un éperon rocheux, la tour saint Jean ou saint Gengoulph vient compléter et moderniser l'enceinte fortifiée de Langres. Contemporaine de la barbacane de Longe-Porte, cette tour doit son nom à la proximité de l'ancien prieuré Saint-Gengoulph aujourd'hui disparu. Edifiée vers 1537, c'est la dernière des quatre tours d'artillerie de la ville, commandée par le roi de France afin de protéger la frontière Est du royaume. Sa structure est plus simple que ses devancières et son originalité tient dans le fait qu'elle ne comporte aucune ouverture de tir en façade. Ce front aveugle forme un bouclier frontal demi cylindrique de 7,5 mètres d'épaisseur.

A l'intérieur, l'unique salle voûtée comporte deux casemates de tir latérales qui servaient à flanquer les courtines. La puissance de feu de l'ouvrage était renforcée par la terrasse équipée d'embrasures. Le parapet de sa terrasse était percé sur la gauche et la droite pour placer les canons destinés à protéger les ouvrages défensifs voisins.

En 1882, un pigeonnier militaire, au style néo-médiéval, fut aménagé sur la terrasse de la tour. Les pigeons voyageurs étaient utilisés comme moyen de communication entre les places fortes frontalières. Les messages étaient photographiés sur films spéciaux de 6 cm², agrandis et déchiffrés par projection. Ce moyen de transmission était d'une grande efficacité : en effet, un pigeon voyageur peut voler à la vitesse de 60 à 100 km /h et parcourir, par exemple le trajet Langres- Besançon en 80 minutes. Ce système a fonctionné jusqu'au début de la première guerre mondiale.

Pour la petite histoire :
En 1580, un inventaire d'artillerie nous apprend que cette tour était équipée : d'une pièce moyenne de campagne, de 2 fauconneaux sur affûts, de 2 arquebuses à croc.
Mais en tout, ce sont plus de 130 armes à feu de tout calibre qui se trouvaient en permanence dans les ouvrages, sans compter l'artillerie entreposée dans les arsenaux. En 1567, on y trouve 16 canons, 23 arquebuses, plus de 6 tonnes de poudre et un millier de boulets.
Ces armes n'ont pas été conservées ; dès la fin du XVIIe siècle, le pouvoir royal désarme la ville qui n'est plus sur les frontières. Au XVIIIe siècle, seules subsisteront des armes portatives et quelques canons périmés destinés à assurer la défense policière et non plus militaire de la cité.

Infos pratiques

Thème(s) du site

  • Pigeonnier et colombier

  • Tour

Catégorie(s) du site

  • Classé ou inscrit (CNMHS)

Groupes

  • Pas de privatisation possible

Visites

Langues parlées

  • Français

Labels

  • Monument historique
    Labelisé Monument historique

Tarifs

  • Gratuit

Date et horaires

Du 01/01/24 au 31/12/24

  • Lundi :

    ouvert

  • Mardi :

    ouvert

  • Mercredi :

    ouvert

  • Jeudi :

    ouvert

  • Vendredi :

    ouvert

  • Samedi :

    ouvert

  • Dimanche :

    ouvert

Extérieur en accès libre toute l'année.

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